Evoland, le jeu d’aventure évolutif

Dernièrement, j’ai joué à un jeu sur tablette qui m’a vraiment passionné. Il s’appelle Evoland, et peut-être que certains d’entre vous le connaissent déjà puisqu’il est d’abord sorti sur PC en 2013. Développé par Shiro Games, il s’agit d’un jeu d’aventure et d’action au concept bien particulier, celui de découvrir l’évolution du jeu vidéo RPG à travers un jeu en lui-même !

Une aventure qui se construit

Evoland n’est pas sans rappeler nos vieux jeux. On commence par découvrir un univers fait de gros pixels, sans couleurs, sans musique ni bruit, dans lequel notre petit personnage ne peut faire que des déplacements très limités. C’est d’ailleurs un peu rageant car en 2015, on peut largement faire mieux. Mais on s’aperçoit très rapidement que cet effet de style sert tout un autre but.

En effet, au fur et à mesure de l’aventure, le jeu s’amuse à intégrer des évolutions qui doucement nous mèneront à un jeu tel que nous pourrions l’avoir de nos jours. Doucement apparaissent les couleurs, les musiques, les textures, les points de sauvegarde ou bien encore la gestion de l’inventaire… Toutes ces petites choses qui nous paraissent évidentes aujourd’hui, mais qui pourtant ont fait office d’évolutions majeures à leur époque lorsqu’elles sont apparues dans les jeux.

Chaque coffre que l’on trouve recèle une innovation, et même si chacune d’elle apparait plus ou moins par ordre chronologique, on ne cesse de guetter quelle sera la prochaine amélioration du jeu dont on pourra bénéficier. Ainsi, je me souviens avoir sauté de joie lorsque j’ai enfin débloqué les points de sauvegarde ou bien encore, la vue en 3D. C’est un véritable plaisir, et on ne peut s’empêcher d’arpenter le jeu, avec un sourire aux lèvres et un brin de nostalgie dans la tête.

Festival de références

Dès les premières minutes de jeu, on s’aperçoit rapidement que l’univers d’Evoland est constitué de clins d’oeil liés au jeux comme Zelda, Final Fantasy ou encore Diablo, que ce soit au niveau du gameplay, de l’interface ou des personnages. Ainsi les gils du jeu ne manqueront pas de nous rappeler la monnaie dans FF, et le nom de notre héros, Clink, nous évoquera un savant mélange entre les personnages Cloud et Link. La chasse aux étoiles dans les différents niveaux fera penser à Mario, tandis que les donjons rappelleront Diablo.

C’est toute une panoplie de références au jeu que nous offre Evoland. C’est d’ailleurs très plaisant pour un gameur, mais je ne suis pas certaine que ce soit à la portée des néophytes ou des jeunes joueurs. (Moi-même, je ne pourrais reconnaitre toutes les références.) Après, je ne pense pas que cela leur gâche l’expérience de jeu, mais il est clair qu’un petit référentiel n’aurait pas été de trop. Au moins pour apprécier le jeu à sa juste valeur.

Un gameplay nostalgique

Comme je le disais, Evoland s’inspire grandement de ses prédécesseurs pour créer son propre contenu. Le jeu se constitue donc de phases d’exploration et de phases de combats au tour par tour. Tantôt notre épée servira à couper des buissons et taper des ennemis, comme dans Zelda. Tantôt notre combat prendra une tournure RPG à la Final Fantasy. Potion et Queue de Phenix en prime! Le tout étant présenté avec beaucoup d’humour et en soulignant de manière gentille les soucis que les joueurs peuvent rencontrer dans un RPG.

Pour ma part en tout cas, j’ai vraiment beaucoup aimé. Et bien qu’il ne soit pas spécialement très long comme jeu (compter entre 3 à 5h de jeu pour le terminer), j’ai pris beaucoup de plaisir à y jouer sur ma tablette. C’est un jeu mobile qui a réussi à me surprendre et à m’amuser en même temps.

Evoland est disponible sur Android à 4,49€ et également sur iOS à 4,99€. Retrouvez plus d’infos sur le site officiel du jeu.