Si l’univers de Kingdom Hearts vous manquait depuis la sortie du tant attendu troisième volet de la saga, voici une nouveauté qui vous ravira très certainement. En effet, ce 13 novembre dernier, Square Enix et Disney célébraient le lancement du dernier Kingdom Hearts: Melody of Memory sur console (PS4, Nintendo Switch et Xbox One X). Sous son style de jeu de rythme, c’est un véritable hymne à la musique qui a marqué et toujours grandement fait partie de ce classique qu’est Kingdom Hearts.
Des combats en rythme
Kingdom Hearts: Melody of Memory est le premier jeu de rythme de la licence et cette nouveauté est plutôt chouette. Plus question de faire tournoyer notre keyblade dans tous les sens. Désormais, il faudra le faire avec précision et mesure pour aller de paire avec le tempo des célèbres chansons qui ont bercé nos aventures précédentes.
On retrouve ainsi les pistes son les plus iconiques que nous a offert Yoko Shimomura, leur célèbre compositrice, mais aussi d’autres classiques de Disney que nous chantons depuis l’enfance. Il y a vraiment quelque chose de très kiffant, d’initier un combat sur les airs de L’Etrange Noël de Mr Jack ou les musiques de La Petite Sirène.
Pour ne rien vous cacher, ça me demande personnellement plus d’efforts de concentration car j’ai du coup envie de chanter ou fredonner en même temps. Mais après tout, c’est ça qui rend les choses encore plus fun. J’étais habituée à ce type de jeu, à travers des titres comme les Persona Dancing ou Senran Kagura. J’aime beaucoup ce style et quand on y ajoute la composante Disney, il y a tout de suite ce petit truc en plus.
140 pistes musicales et différents modes
Plusieurs modes de jeu nous sont proposés dans le Menu principal. Toutefois, je me suis d’abord attardée sur le Mode Histoire qui permet d’explorer une nouvelle intrigue à travers les yeux de Kairi. On en profite donc pour parcourir les hub des différents univers (Hercule, Peter Pan, Le Roi Lion, Aladdin…) grâce à notre vaisseau Gumi, et plusieurs cinématiques viennent ponctuer l’aventure pour nous donner de nouvelles informations sur l’histoire globale de Kingdom Hearts. C’est chiche, mais ça a le mérite d’être tenté…
Le principe de l’aventure est simple : on parcourt les pistes musicales avec Sora, Donald et Dingo (dans un premier temps) et le but sera de combattre les ennemis qui se dressent sur notre route, à coup de notes bien placées. Heureusement, peu de touches sont à maitriser pour faire nos actions. On est loin de ce qu’on peu trouver sur d’autres jeux de rythme, mais ce n’est pas bien grave.
Personnellement, j’ai avant-tout envie de creuser un peu plus l’histoire que de me mettre un challenge de dingue en rythmique avancée. Le gameplay n’est pas ce qu’il y a de plus complexe à maitriser, en tout cas pour le niveau Débutant. Le jeu ne se veut pas du tout punitif, on peut limite toujours appuyer sur la même touche. Mais comme d’habitude, plus on augmente la difficulté des pistes en Standard ou en Expert, plus le challenge grimpe.
Parmi les autres modes de jeu, on trouve aussi un Mode Morceaux au choix qui est une sorte de jeu libre à la difficulté variée et puis le Mode Duels qui permet d’affronter d’autres joueurs en ligne. Tandis que le Mode Chacun pour soi propose de jouer en local avec des amis (jusqu’à 7!).
Douce Nostalgie quand tu nous tiens
C’est sur PS4 que j’ai fait mes armes avec Kingdom Hearts: Melody of Memory. Et très clairement, ce n’est pas pour ses graphismes ou son gameplay qu’on y joue, surtout en cette folle période de « Next Gen« . Evidemment, tout le monde n’est pas encore passé sur les nouvelles consoles. Toutefois, il est difficile de ne pas se sentir attaquer par ces graphismes datés et interfaces rigides. On est très loin de ce qu’on a pu voir dans KH3, on surfe presque sur du bien joli rétro.
Ainsi, on nous sert une petite madeleine de Proust pour peut-être patienter jusqu’à l’arrivée d’un potentiel nouveau opus de la saga. Je ne sais pas. J’ai envie d’y croire. Très fort. En tout cas, ce n’est pas Melody of Memory qui vous en mettra plein la vue.
Mais à défaut, il vous en mettra plein les oreilles… et ça, on aime quand-même beaucoup.
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