J’aime énormément les bandes-dessinées de Blacksad (Guarnido & Díaz Canales), l’ambiance film noir, le côté détective et l’esthétisme qui en ressort. Alors quand il y a eu l’annonce (ça remonte hein) d’un jeu tiré de l’univers, j’étais surexcitée. Ensuite, j’avais pu tester la bêta de Blacksad : Under the skin à la Gamescom 2019…et ça m’avait moyennement convaincue. Mais après tout, il s’agissait d’une bêta, avec plein d’améliorations à venir. Le tout avant du potentiel, j’y croyais fort jusqu’à la sortie finale du jeu. Malheureusement, bugs et autres glitchs m’avaient complètement fait déchanter. Les patchs sont arrivés plus tard, si bien que je me suis lancée dans l’aventure Blacksad : Under the Skin seulement maintenant, en juillet 2021.
Est-ce que l’attente en valait la peine ?
Tout d’abord un peu de contexte
Dans Blacksad : Under the Skin, nous avons droit à une nouvelle aventure totalement inédite et qui s’inscrit officiellement dans l’univers. Ce qui permet de créer un cadre cohérent avec des personnages déjà connus pour certains et d’autres qui viendront étoffer l’histoire. C’est plaisant, on est en terrain connu et c’est ce qui plait.
On se plonge donc dans les années 50, lorsque Joe Dunn, propriétaire d’un club de boxe, est retrouvé mort dans son gymnase. En même temps, la coqueluche et star montante de la boxe que Joe Dunn entrainait, disparait mystérieusement. Notre ami John Blacksad est alors engagé par la fille du défunt pour mener l’enquête.
J’aurai aimé être un bon détective…
L’ambiance polar est finement retranscrite. On fouille, on cherche, on questionne et émet des hypothèses, le tout à travers un jeu d’investigation à la fois narratif et interactif. Un peu de point & click par-ci, un peu de QTE par-là. Sur le papier, ça donne vraiment envie.
Cependant, tout n’est pas aussi précis que ça devrait l’être. Côté fluidité et réactivité des commandes, ça laisse fortement à désirer. Les temps de chargement sont infiniment longs (et ce n’est pas une façon de parler). Plusieurs plantages et bugs à l’écran m’ont forcée à relancer la partie. Pour un jeu sorti en 2019, et ayant reçu plusieurs patchs, ça fait mal. Je pensais que depuis le temps, les soucis techniques auraient été résolus.
Une enquête reste une enquête
J’ai tout de même voulu pousser le vice jusqu’à la fin car malgré tout ça, j’ai un véritable amour pour Blacksad. J’avais vraiment envie de terminer l’enquête, découvrir les dessous de l’histoire et pouvoir me glisser dans la peau de John Blacksad encore un peu.
J’ai aimé l’option « sensorielle » pour glaner les indices durant les interrogatoires, et les différents rebondissements scénaristiques. On retrouve l’essence de l’univers et c’est ce qui me plaisait. Alors clairement, ça aurait pu être vachement mieux, techniquement parlant, mais pour toutes les personnes amoureuses de l’univers Blacksad, il y a de quoi se laisser tenter.
Version PS4, jouée sur PS5.
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