Il y a plusieurs semaines, j’ai pu essayer en avant-première le très chouette jeu Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter, qui sortira bientôt – plus précisément le 10 juin 2016 – sur les plateformes PlayStation®4, Xbox One et PC. Edité par Bigben Interactive, et développé par le studio Frogwares, jetons un petit coup d’oeil à ce jeu d’enquête et d’aventure aux accents londoniens.
Affrontez vos démons intérieurs
Depuis que j’avais vu les premiers trailers du jeu, je dois dire que j’étais vraiment très intriguée par l’histoire. Je connaissais déjà un peu l’univers (grâce au jeu sur PS3, Sherlock Holmes : Crimes & Punishments) et j’avais très hâte de voir ce qu’allait donner ce nouvel opus. D’ailleurs, il s’agit officiellement du huitième titre de la série commencée en 2002, qui nous plonge dans la peau du plus grand détective anglais. Dans une ambiance plus dark, avec une qualité visuelle nettement supérieure aux autres titres, Sherlock Holmes: The Devil’s Daughter nous transporte dans les bas-fonds de Londres, à la recherche d’indices et de suspects, afin de démêler une intrigue aux enjeux importants. Famille, occulte, meurtres, vengeance… voila qui vous donnera du fil à retordre et mettra vos nerfs à rude épreuve.
Elémentaire, mon cher…
Un grand travail de localisation a été fait pour ce Sherlock Holmes, en effet, revu entièrement en VF, les voix françaises de la série de BBC ont été sollicitée pour le travail. Personnellement, je suis une adepte de la VO, mais je comprends ce soucis de langue, puisque le studio de développement souhaitait surtout toucher un public plus large que d’habitude. Pour le reste, on retrouve des systèmes qui vous seront sans doute familier, si vous avez joué aux précédents titres. Dans un style mêlant Action et Aventure, Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter se révèle être un très bon jeu proposant autant de phases d’investigation et d’exploration, que de phases d’actions (QTE, courses poursuites, dextérité…) et d’interactions (énigmes). On est donc assez loin de la contemplation, mais plus dans l’immersion.
Ainsi, on retrouve les anciennes mécaniques qu’auparavant mais qui ont subi quelques améliorations. Au niveau du dressage de portraits des suspects, des risques d’erreurs qui peuvent venir perturber votre enquête, les zones de fouille et d’action peuvent avoir des conséquences sur votre partie, votre vision extra-sensorielle qui met en évidence les pièces à conviction permet d’anticiper certaines actions des personnages… On peut également incarner certains acolytes de Sherlock, et autres personnages récurrents de l’histoire, qu’il est agréable de retrouver dans ce volet également, comme Watson, l’inspecteur Lestrade, le jeune Wiggins, ou encore le chien Toby.
Une difficulté de jeu modulable
Au total, le jeu propose environ une bonne vingtaine d’heures de gameplay avec des fins ouvertes et des choix très libres quant aux interprétations et résolutions des cas. En tout, on aura à faire avec 5 enquêtes différentes mais dont le fil rouge mènera à un final surprenant. Avec ses nombreux lieux à découvrir et ses nouveaux mini-jeux, ce titre promet vraiment de belles choses. En tout cas, les quelques heures de jeu que j’ai pu faire en avant-première m’ont complètement convaincue ! A savoir également que pour toucher un plus grand nombre de joueurs, le difficulté de séquence peut être modulée. Evidemment, les casse-têtes peuvent être passés s’ils sont jugés trop compliqués par certains. Cela afin de profiter pleinement du scénario sans se prendre la tête, mais pour les joueurs les plus challengeurs, je pense qu’il y aura vraiment de quoi s’amuser !
En gros, vous savez ce qu’il vous reste à faire le 10 juin 😀 !
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