L’app Dungeon Keeper… sur la route du mobile

Aujourd’hui, je souhaitais vous parler de deux jeux mobiles que j’ai eu l’occasion de découvrir, il y a un peu plus d’une semaine, lors de leur présentation en avant-première. L’un s’appelle Dungeon Keeper, et ne manquera certainement pas remémorer quelques souvenirs à certains d’entre vous, et l’autre est Heroes of Dragon Age, jeu phare d’Electronic Arts en matière de RPG fantasy. Leurs producteurs respectifs, Jeff Skalski et Tim Lander étaient sur place pour nous parler en personne de ces jeux qui sortiront cet hiver sur iOS et Android.

Commençons par le premier, je vous parlerais du second dans un autre article, demain.

Horny’s Back !

Pour vous dire la vérité, je ne connaissais le jeu que de nom, n’y ayant pas joué dans ma jeunesse, ainsi c’est vraiment de manière totalement objective que je l’ai découvert. L’avantage? Contrairement aux irréductibles fans de ce jeu, je n’avais pas spécialement d’attentes (mis à part celle de m’amuser) et donc aucun risque d’être déçue.

Si comme moi, vous ne connaissiez pas la version PC, il s’agit d’un jeu de stratégie assez innovant pour l’époque (sorti en 97!) car pour la première fois, on incarnait le Mal absolu, un gardien malfaisant d’un donjon sinistre, qui avait à son service une grande quantité de minions assignés à différentes besognes. Et le but était de protéger et d’assurer la défense de ce donjon des attaques des gentils Héros, en construisant pièges et autres stratagèmes., mais aussi de le faire évoluer en améliorant pièces et en récoltant des richesses. Une sorte de Age of Empire du Mal ! Et pour le coup, je suis triste de ne pas avoir connu ça avant, car ça avait l’air vraiment cool.

Si un deuxième opus est sorti et qu’un troisième était censé voir le jour, il y a longtemps de ça, c’est finalement une version mobile qui a remporté le suffrage. Dans cette version pour smartphone, tous les gestes qui se faisaient auparavant à la souris, se font désormais avec les doigts. Ce qui rend le jeu assez immersif, un peu comme dans Babel Rising sauf qu’au lieu d’être la Main de Dieu, on est la Main du Diable.

Il est toujours question de construire des salles et de récupérer des matériaux afin de s’agrandir. On motive les troupes à coup de gifles et les minions n’en sont que plus heureux ! A chaque niveau, de nouvelles créatures sont débloquées, ainsi que des objets ou des salles, et puis, contrairement à la version PC, on ne doit plus reconstruire son Donjon constamment, bien qu’il soit ré-aménageable.

Pourtant, certains anciens joueurs restent sceptiques. En même temps, je peux comprendre qu’il soit difficile d’accepter que des changements soient apportés à un jeu mythique que l’on adore. Le concept ne colle pas au premier opus. Chose qui se révélait difficile de nos jours. Il faut s’y résoudre. Les standards ayant changé dans la manière de jouer et dans les supports utilisés, il fallait faire des concessions. D’ailleurs, Jeff Skalski est le premier à nous l’avouer, en nous confiant que le système de jeu et le style des personnages a du être revu afin de correspondre au type de jeu sur mobile/tablette.

Les connaisseurs remarqueront donc directement la différence flagrante entre les interfaces de jeu, car la version mobile est bien plus cartoon et moins sombre que ses prédécesseurs. Aussi, il faut parfois attendre plusieurs minutes ou heures pour qu’une construction se termine mais que l’on peut accélérer avec des gemmes payantes. En même temps, le jeu étant gratuit, il n’était pas étonnant de retrouver du contenu payant. Cependant, ces gemmes peuvent aussi se trouver ou se gagner durant le jeu, ce qui n’est déjà pas mal. Un peu à la manière du jeu Simpson. Aussi, on nous a confié que des mises à jour fréquentes seraient prévues, afin de proposer de nouveaux bestiaires, objets etc

Un dernier petit point concernant les modes. Comme vous vous en doutez qui dit mobile, dit aussi « mode PvP« , et bien on le retrouve également dans ce Dungeon Keeper, en plus du « mode Campagne » où l’on pourra s’amuser à attaquer d’autres donjons. Cela ne se fera par contre pas en temps réel, mais pour contrer les risques de se faire dépouiller pendant son absence le jeu a mis en place un système de paliers qui permettra d’empêcher les attaques de la part d’un donjon high level par exemple.

En résumé, un bon petit jeu de stratégie versé dans le Mal et la Bonne Humeur, que j’ai hâte de réessayer lorsqu’il sortira, car l’univers m’a amusée tout autant que les personnages et le style de jeu.