On en parle depuis des mois et voila qu’enfin le film Black Panther débarque au cinéma, ce mercredi 14 février. Ayant pu assister à la projection en avant-première du Grand Rex la semaine dernière, j’en profite pour vous donner mon avis sur ce nouvel opus signé Marvel et Disney, sans spoils !
Un nouvel horizon
Fini New York et ses attaques d’Aliens. On change de continent pour se rendre en Afrique, et découvrir un pays aux antipodes de ce qu’on connait: le Wakanda qui ouvre ses portes et laisse entrevoir un nouveau futur où de grandes choses sont possibles. Car dans son sol repose un métal extrêmement rare et résistant, le vibranium. Ce même métal dont est notamment composé le bouclier de Captain America. Vivant depuis des générations, en totale autarcie, le Wakanda est à part, et la renommée de ses richesses secrètes créée beaucoup de convoitise.
Si vous vous souvenez des événements de Civil War, vous vous souvenez donc que suite à une attaque terroriste, le trône du Wakanda est désormais vacant et c’est au prince T’Challa qu’incombe de prendre la relève pour protéger son peuple et de prendre les traits du célèbre guerrier Black Panther. Course au pouvoir, trafiquants d’armes et conflits entre nations, c’est dans ce climat instable que T’Challa devra faire ses preuves en tant que héros et souverain. Et certains seront bien décidés à lui mener la vie rude.
Un film engagé, même pour du Disney
A l’heure où les comics se sont enfin mis au goût du jour en proposant des héros et des héroïnes de toutes cultures et origines, cela fait du bien de voir que le cinéma essaie d’emboiter le pas, notamment avec Black Panther. Je ne connaissais pas du tout ce personnage avant de le découvrir dans Civil War. Le voir ainsi s’épanouir dans son propre film était donc très intéressant. Cela change de l’américanisme egocentré que l’on voit habituellement du côté des superhéros.
Le film aborde de nombreux thèmes et dénonce certains travers de notre société qui ne manquent pas de rappeler notre actualité (américaine et/ou européenne), empreinte de racisme latent. Je ne souhaite pas lancer de débat ici, car ça ne me parait pas le lieu, mais j’espère que nous aurons plus souvent des films de ce genre où la diversité n’apparaitra plus comme quelque chose de spécial, mais de naturel. D’ailleurs, que l’initiative vienne d’une production Disney, qui d’habitude ne se mouille pas trop, est assez chouette, je trouve.
Au casting, on y retrouve beaucoup d’acteurs et d’actrices de talent comme Chadwick Boseman (Avengers), Michael B. Jordan (Creed), Lupita Nyong’o (12 years of Slave), Danai Gurira (The Walking Dead), Letitia Wright (Black Mirror) et Daniel Kaluuya (Get Out). On ne va pas se mentir, ça envoie du lourd. Chacun et chacune apporte quelque chose de très intéressant à Black Panther, si bien que je ne comprends pas du tout les personnes ayant trouvé certains jeux d’acteur inégaux.
Puis comment ne pas aborder le rôle des femmes dans ce film. C’est peut-être ce que j’ai préféré le plus. A la fois savantes, guerrières, matriarches ou électron libre. Il y a de quoi inspirer beaucoup de jeunes filles et ça fait vraiment plaisir à voir.
Du bon et du moins bon
En vrai, je n’ai pas particulièrement de points négatifs sur le film. Je suis allée voir Black Panther sans m’attendre particulièrement au film de l’année, donc mes attentes n’avaient pas besoin d’être remplies. Toutefois, j’ai trouvé le traitement du film très intéressant, plein de sous-entendus et de choses à réfléchir. N’en déplaise à certains, j’ai trouvé le tout très bon. Evidemment, quelques points auraient pu être plus en profondeur, ou mieux réfléchis peut-être. Je ne suis personne pour en juger. Pour moi, Black Panther a rempli son rôle, dans l’univers Marvel. En suivant les codes des blockbusters mais en se permettant quelques envolées. C’est moderne et divertissant, porté sur des valeurs de tolérance et de partage, et des problématiques sociétales…
J’en aurais voulu encore plus. Du coup, le pari est plutôt réussi, n’est-ce pas ?
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