Si vous vous en souvenez, je vous avais déjà parler de Deponia dans cet article. Faisant suite à cette aventure, Chaos on Deponia s’inscrit dans la lignée et propose aux joueurs une nouvelle expérience de jeu, tout en retrouvant ses célèbres personnages.
Dans quel bazar s’est encore fourré ce Rufus ?
Deuxième volet de l’histoire, Chaos on Deponia remet en scène Rufus et Goal tentant de quitter Deponia, la planète dépotoir, pour la cité volante d’Elysium. Seulement, rien ne se passe jamais comme prévu avec notre très cher Rufus, qui nous a habitué aux péripéties les plus rocambolesques possibles. Dès le début du jeu, on sent qu’il n’a pas changé et qu’il va nous entrainer dans des situations tragicomiques bien loufoques. D’ailleurs, c’est Goal qui va rapidement en faire les frais ! Dans une tentative infructueuse de décollage, son implant mémoriel se retrouve endommagé et est divisé en 3 fragments, qui correspondent à 3 personnalités distinctes. Notre rôle sera alors de convaincre chaque comparse à collaborer et se reformer pour que Rufus et Goal puissent enfin rejoindre l’Elysium et sauver Deponia de la destruction.
Le Chaos et le rire sont à nos portes
Dans l’univers de Deponia, ne cherchez jamais une logique quelconque. Le jeu est barré et surfe sur ce principe. Aussi, ne vous étonnez pas de ne pas toujours tout comprendre à ce qui se passe sous vos yeux. Toujours sous forme de point’n’click, il faudra résoudre toute sorte de petits tableaux improbables pour s’extirper de certaines situations.
On reste globalement sur le même système de jeu que le précédent opus. Même s’il n’est pas particulièrement nécessaire d’y avoir jouer auparavant, il est toujours plus simple de comprendre l’histoire et les petits clins d’oeil quand on s’est déjà imprégné de l’univers de Deponia (premier du nom).
Si les puzzles et énigmes ont été revus à la hausse, l’humour est quant à lui toujours aussi omniprésent. C’en est d’ailleurs son atout principal pour éviter de s’ennuyer quand on bloque sur certains points.
Sans surprise, j’ai retrouvé l’essence de Deponia, qui m’avait fait accroché à la licence. Bien que je ne sois pas spécialement friande de point’n’click, Chaos on Deponia a réussi à m’attirer dans son filet, une deuxième fois. Non seulement grâce à quelques ajouts de gameplay (comme la téléportation d’une zone à l’autre) ou son style cartoonesque et déjanté, mais aussi grâce à une nouvelle aventure parsemée d’éclats de rire. Alors, certes, il n’y a pas de grandes innovations par rapport au premier Deponia, mais globalement, on excusera facilement le manque d’originalité au service du jeu en lui-même.
Chaos on Deponia est disponible sur PS4, Xbox One et PC/Mac, à 19,99€.
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