Depuis maintenant quelques années, les escape game sont en vogue. De plus en plus de salles ouvrent, afin de proposer une expérience nouvelle aux participants. Le plus souvent à faire entre amis ou en famille, il existe aussi des escape game « grand format » consacrés aux entreprises ou aux grands groupes. J’en ai essayé un qui s’appelle Collock, il y a quelques semaines et voici ce que j’ai retenu de l’expérience.
Opération Nameless
Chez Collock, ils ont décidé de créer des escape game nomades à destinations des entreprises et du team building. Leurs jeux sont donc pensés pour des équipes nombreuses et diversifiés. En effet, là où dans un escape game classique, la composition de la team et sa cohésion sont assez importantes, ici les choses sont pensées pour les groupes qui ne se connaissent pas spécialement sur le bout des doigts. Puis, ce n’est pas toujours facile de trouver des salles pour des groupes allant de 8 à 16 personnes. Je trouve donc l’initiative très bonne.
Une fois arrivé sur place, la mission du jour était « l’Opération Nameless » : Un groupe de hackers nommé Nameless a pris le contrôle du système d’information de l’ONU et prévoit de saboter un accord de paix majeur signé par les Nations. Notre plan d’attaque ? Retrouver les hackers et déjouer leurs plans pour sauver l’accord de paix.
Plus de monde, plus d’espace
Nous étions au moins 13 équipes (de 4 à 5 joueurs), dans un grand espace sur 3 étages. En même temps, avec autant de monde, il fallait prévoir de la place. Heureusement, le jeu ne se base pas sur la fouille, car la logistique poserait peut-être problème. Muni d’une tablette et de quelques feuilles pour prendre des notes, nous nous sommes lancés dans l’aventure avec Nico, Jordan et Samy. Le jeu étant construit sous forme d’enquête, le but était de retrouver 3 indices permettant d’identifier les Hackers. Nous avons enchainé les énigmes et petits casse-tête assez rapidement. Il faut avouer parce que c’était très facile. En plus, comme on fait régulièrement des escape game ensemble, certaines mécaniques nous viennent naturellement.
Par contre, s’il y a bien quelque chose que je déteste, c’est de se marcher dessus. Bien que les différents groupes aient été éparpillés pour que chacun puisse mener son enquête, la dernière salle regroupait presque tout le monde. C’était tout bonnement difficile d’y circuler tranquillement et il fallait souvent attendre que les autres veuillent bien se pousser pour laisser aux autres l’accès aux énigmes. Pendant que le temps tourne toujours. Il n’est pas question d’être mauvaise joueuse ou quoi que ce soit, mais lorsqu’on participe à une pseudo « course contre la montre », on ne s’attend pas à se faire bloquer par les autres qui n’avancent pas.
Au final, on s’en est tout de même sorti avec la 3e place, mais clairement ce n’est pas le genre de jeu qui m’emballe. La mise en scène n’était pas folle, les décors quasiment inexistants, et certaines énigmes n’étaient pas correctes (ce qui obligeait un game master a se trouver sur place pour orienter le jeu). On peut mieux faire donc, mais notre équipe n’a pas gardé un souvenir dingue de l’expérience.
Plus d’informations sur le site de Collock
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