Le 12 avril prochain, les amateurs et les fans de l’univers des « Souls » vont être servi avec le dernier volet de la saga, Dark Souls 3. Annoncé par le studio From Software et le réalisateur Hidetaka Miyazaki, vous allez pouvoir vous replonger dans cet univers à la fois sombre et fantastique, digne des enfers de Dante. J’ai eu la chance de pouvoir prendre le jeu en main quelques semaines avant sa sortie, lors d’une session de gameplay de 3 heures, ainsi j’en profite pour vous faire part de mes premières impressions.
Défiez la Mort, sans relâche
Il faut savoir que j’aime beaucoup l’univers développé dans les Souls, le genre d’ambiance fantastique et malsaine en même temps, avec la dose de stress qui va avec. Mais il s’avère que je gère très mal le stress dans les jeux et que j’ai une tendance un peu trop bourrine, assez incompatible avec le style de gameplay impitoyable de Dark Souls, qui demande à être parfois patient, mais surtout précis et stratégique. L’excès de zèle et de confiance mène trop souvent à notre perte dans ce jeu. Et j’en ai fait les frais, mais de ça, je vous en reparlerais après.
Ce qui frappe tout d’abord dans Dark Souls 3, ce sont ses graphismes aussi beaux que cruels et sa fluidité, tant dans les combats que dans les déplacements. Si bien, qu’arpenter ce monde prend rapidement aux tripes et au coeur. Finis les combats répétitifs, vos ennemis vont évoluer et leur pattern aussi, en fonction de l’état de leur barre de vie, ce qui vous poussera donc à devoir revoir la stratégie qui fonctionnait jusque-là, souvent en passant par la case « Vous êtes mort » jusqu’à trouver la bonne.
Pour ma part, j’ai pris une sacrée raclée durant ces trois heures de jeu et je m’en suis vraiment très mal sortie, à mon grand regret. J’ai encore besoin d’entrainement, de toute évidence, ainsi que des nerfs plus solides, les réserves de fioles d’Estus (équivalent d’une potion de vie) ou de mana m’étant pas du tout monnaie courante dans le jeu.
Plongez dans les Ténèbres
Avec Dark Souls 3, si vous tenez à votre petite vie très fugace, il faudra donc vous accrocher, mais ça vous vous en doutiez déjà, je pense. Digne successeur du célèbre Demon’s Soul et du plus récent Bloodborne, le jeu reprend le meilleur de la license et condense pour offrir aux joueurs une expérience qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.
Si j’ai trouvé l’éditeur de personnage un peu pauvre (en même temps j’adore passer des heures à travailler les traits de mes personnages), il n’y a pas moins de 10 classes parmi lesquelles on peut piocher son style de jeu. J’avais d’abord opté pour un Sorcier, mais mes trop nombreuses défaites m’ont fait revoir mon choix, pour aller vers un Chevalier.
Côté histoire, c’est le grand mystère. Il ne tient qu’à vous d’aller grappiller les informations. pas de cinématiques, pas de personnages à croiser obligatoirement. Si l’envie vous prend, vous pouvez même rusher le jeu sans apprendre un seul élément du scénario. C’est la liberté que peut se permettre Dark Souls 3 et son cadre très ouvert. Toutefois les clin d’oeil aux précédents volets seront bel et bien présents pour ceux qui prendront la peine de les voir/trouver.
En tout cas, pour tous les mordus de la saga, il ne fait presque aucun doute que ce troisième volet vous séduira tout autant que les précédents, et vous traumatisera avec sa pléthore de monstres bien hideux et cauchemardesques. Malheureusement, il me sera impossible de vous parler par contre du côté multi-joueur de Dark Souls 3, car je n’ai pu le tester, mais je vous laisse avec une toute petite vidéo de mon gameplay lors de la session de test. Soyez indulgents 😉
Merci à Bandai Namco de m’avoir fait découvrir le jeu en avant-première !! 😀
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