Quand j’ai découvert le film Premier Contact de Denis Villeneuve, je n’en avais jamais vu la bande-annonce et je ne savais rien sur l’histoire. Mis à part que ça avait un vague rapport avec l’espace, au vu de l’affiche (les combinaisons spatiales tout ça). Mais la science-fiction, ça me parle et le film nous en abreuve magnifiquement.
Premier contact avec l’inconnu
Je pense qu’il serait vraiment réducteur de définir ce film par son résumé. D’autant plus qu’il est assez basique sur le papier. Par contre, tout repose sur sa mise en forme et sa narration. Comme les personnages principaux, Louise Banks (Amy Adams) et Ian Donnelly (Jeremy Renner), on ne comprend pas trop ce qui se passe au-début. Le monde est en alerte générale, les médias s’affolent : 12 étranges engins semblables à des vaisseaux sont descendus du ciel. Et l’humanité se demande bien pourquoi. Invasion alien, déclaration hostile, premier contact avec une vie extraterreste ? Une énigme que ses deux spécialistes vont devoir déchiffrer au plus vite, à travers leurs spécialisations respectives. Car Louise est une experte en Langues et son rôle est primordial pour comprendre ces potentiels envahisseurs.
Mon coup de coeur filmique de l’année
Vous en dire davantage sur l’histoire serait dommage, je peux vous dire d’ores et déjà que Premier Contact (Arrival en VO) est un film coup de poing. Pourtant, on est très loin d’un film d’action, fantaisiste et spatial. Au contraire, c’est plutôt lent et contemplatif. Mais il joue en même temps énormément sur les émotions et les sentiments, que ça en devient transcendant.
Peu de films ont réussi à me toucher autant ces dernières années, pourtant Premier Contact m’a frappé en plein coeur sans que je m’y attende. A travers ses thèmes, qui à travers la science-fiction, te font réfléchir sur le monde, l’Homme et sa place dans l’univers. Mais aussi sur le destin, le partage et la communication. Je ne pensais pas qu’un tel niveau de profondeur serait exposé à l’écran…si bien que ça nous prend au ventre et que notre esprit ne cesse de cogiter même bien longtemps après le générique.
Nul besoin de mots quand on a…
D’ailleurs, je me rends compte que j’ai vraiment du mal à poser des mots sur ce que j’ai très clairement ressenti avec ce film. Mais finalement, ça reflète bien ce que veut nous montrer Premier Contact : il n’y a pas toujours besoin de mots concrets pour s’exprimer. Notre langage est extrêmement réducteur et codifié, alors que ce poème visuel nous propose une ouverture d’esprit exceptionnelle. Le jeu d’actrice d’Amy Adams est fantastique, si bien qu’on ne finit par voir plus qu’elle. Et c’est beau, vu la force qu’elle dégage.
Alors, je vais arrêter à mon tour de parler, et d’utiliser des mots dans tous les sens. Par contre, ne passez pas à côté de ce chef d’oeuvre, il vaut la peine d’être vu et revu sans retenue !
En salles dès le 7 décembre 2017.
Excellent ! L’affiche de ce film m’a pas mal interpelé aussi. Je sentais bien qu’il ne pouvait être que prometteur. Ton article m’a carrément donné envie de le voir. Je te dirai ce que j’en pense à l’occasion 🙂
Je voulais le voir, now j’ai hâte !