Je vous ai déjà parlé plusieurs fois des jeux PlayLink sortis sur PS4. Souvent en demi-teinte, ils ne font pas l’unanimité, que ce soit côté party game ou scénario interactifs. développé par le studio Flavourworks, Erica est le dernier jeu PlayLink en date. Disponible sur le store depuis le 20 août, il s’agit d’un film interactif, suivant les codes d’un thriller énigmatique et ésotérique.
En quête de vérité
Plus qu’un jeu, on a plutôt l’impression d’être aux commandes d’un film, car Erica nous est clairement présenté comme tel. On y découvre l’histoire difficile d’une jeune fille, ayant assisté au meurtre de son père. Evidemment, toute cette histoire est entourée de mystère et d’une bonne part d’occulte que le joueur découvrira au fur et à mesure de son avancée dans le scénario.
Armée de mon téléphone, je me suis lancée dans l’aventure, car sur le papier, c’était assez vendeur. Comme toujours avez les jeux PlayLink, on joue via l’application dédiée sur smartphone. Cette fois, vous avez aussi la possibilité de jouer via le pavé tactile de la manette.
Enquête, meurtre, secte secrète, colis ensanglanté… Je me dis que ça peut le faire. J’y crois !
Des choix cruciaux ?
Comme je le disais, Erica est un film interactif. Ce n’est que du Full Motion Video. Le concept veut que vos actions aient un impact sur le déroulé de l’histoire. Vous connaissez l’adage : chaque choix a des conséquences. Cependant, on se voit rapidement confiner à des interactions plutôt triviales. Déverrouiller un loquet, nettoyer la buée, allumer un briquet… Côté décisions et chemins à suivre, on sent une volonté pour créer une grande ramification de choix. D’autant plus que le jeu se veut intriguant et pousse à prendre des décisions pour lesquelles on souhaitera faire un autre « run », juste pour voir ce que ça aurait pu donner différemment.
Globalement, l’expérience ne m’a pas convaincue. Je m’explique. L’ambiance a beau être travaillée et la photographie très belle, il y a quelque chose qui bloque. Et je ne sais pas si cela vient du jeu des acteurs, ou peut-être du côté faiblard du scénario qui n’était finalement pas à la hauteur de mes attentes.
Je ne dis pas que tout est mauvais, loin de là car mine de rien, l’aventure est rapide (1 à 2h max), fluide et est re-jouable. Mais clairement, j’ai peiné à me plonger dans cette histoire réchauffée.
On est loi de Seven ou de Shutter Island… J’aime bien quand on joue avec le mystère et qu’on brouille les pistes, mais il faut savoir le faire intelligemment. Ce qui n’est pas toujours le cas de Erica.
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.