Je ne connaissais pas du tout la licence d’Etrian Odyssey avant de la commencer. Pourtant ce RPG en est à son deuxième volet, comme vous pouvez le voir dans son nom : Etrian Odyssey 2 Untold. En réalité, ce nouvel épisode réunit deux jeux en un. Le premier correspond au remake de Etrian Odyssey 2 : Heroes of Lagaard (initialement sorti sur DS) et le deuxième, The Fafnir Knight correspond à une nouvelle aventure inédite racontant l’histoire du Chevalier de Fafnir et de la Princesse Arianna. Etant ce qu’on appelle communément un Dungeon-RPG, voyons ensemble ce qu’il en ressort de ce jeu aux couleurs fantasy.
Donjons et labyrinthes
Le plus compliqué pour moi dans ce jeu, a surtout été de réussir à me plonger dans une histoire complètement narrée en anglais. Car, ce qu’il faut savoir, c’est que malheureusement Etrian Odyssey 2 Untold n’est pas traduit en français. Alors, évidemment, il ne vous faut pas non plus un niveau exceptionnel pour comprendre la trame de l’histoire, mais il est vrai que ça n’aide pas toujours lorsqu’il faut se concentrer pour tout traduire à chaque fois. Après, sincèrement, on s’y fait très rapidement. Et pour dire, une fois dans ma lancée, je n’ai plus décroché.
Notamment car le système de jeu qui fait l’identité de Etrian Odyssey 2 Untold, est assez captivant. En tout cas pour ma part. En effet, si le jeu se base sur l’exploration de donjons afin de récupérer objets de quêtes et battre d’imposants monstres, le but est également de cartographier soi-même les zones visitées. Enchainez les quêtes, montez votre guilde, cuisinez des plats aux vertus spéciales, améliorez les quartiers de la ville et donnez une autre dimension à vos explorations grâce à la vue subjective du jeu.
Une belle réalisation et différents modes
Les graphismes ont été remis au goût du jour et cela rend plutôt pas mal. C’est un vrai plaisir que d’évoluer dans l’univers d’Etrian Odyssey. Il y a beaucoup de couleurs et de personnages au look manga quelque peu kawaii, mais l’ensemble fonctionne très bien et devient très agréable. Tout comme les thèmes musicaux qui s’enchainent au fil de l’aventure.
Côté gameplay, le jeu intègre deux modes : un mode Histoire et un mode Classic. Dans le premier, comme son nom l’indique, vous vous doutez qu’il y a une trame scénaristique qui réunit l’ensemble des personnages que l’on pourra jouer et qui sont au nombre de 5. On y retrouve notre héros, chevalier de Fafnir (chevalier démon), Flavio (archer), Arianna (mage), Bertrand (guerrier tank) et Chloé (mage de guerre). Chacun possédant sa propre classe et ses caractéristiques qui ne pourront être modifiées au début de l’aventure. Dans le mode Classic par contre, le but est principalement de monter sa propre équipe de 5, personnalisée à souhait et de se lancer à corps perdu dans les méandres du labyrinthe d’Yggdrasil.
Ceux qui privilégient le côté stratégique de ce genre de jeu, opteront pour le deuxième mode, ceux qui préfèrent garder un oeil sur l’histoire choisiront le premier. C’est une question de goût, je pense et c’est plutôt chouette de proposer ce genre de fonctionnement. Surtout qu’il est également possible de choisir son mode de difficulté avec le mode Pic-Nic (tranquilou pèpère quoi) et le mode Expert impitoyable. Ca donne le ton !
Un scénario en dents de scie
En tout cas, que l’on choisisse un mode plutôt qu’un autre, tout le monde y trouvera son compte, notamment grâce à l’aspect hybride des personnages du jeu et les stratégies à mettre en place (même en mode Histoire). En effet, bien que chacun possède ses spécificités avec ses propres skills et/ou magies, une bonne stratégie permettra de combiner certaines attaques afin de réaliser des pirouettes sympa lors d’un affrontement particulièrement coriace. Surtout parce que la magie est au coeur de chaque classe, qu’elle s’applique au groupe, ou sur les ennemis, qu’elle soigne ou qu’elle inflige des dégâts. Sans compter que vous pourrez évidemment améliorer cos aptitudes, grâce à l’expérience gagnée à chaque fin de combat. Chaque gain de niveau nous permet d’obtenir des points que l’on peut ensuite distribuer pour perfectionner nos compétences et des grimoires viennent rajouter de nouvelles techniques.
Si le jeu mise tout sur la stratégie, l’histoire pèche un peu côté scénario et personnages. Les stéréotypes vont de bon train et les bavardages inutiles aussi (surtout qu’ils sont en anglais donc encore plus dur de s’y faire), mais fort heureusement le jeu réussit à gommer certaines petites imperfections grâce à son gameplay et ses techniques pour mapper les multiples niveaux des donjons.
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