Que ce soit en 2015 ou en 2016, le mois de décembre a été marqué par la saga intergalactique qui fait un carton depuis plusieurs décennies maintenant. Et puisque Disney cherche à redorer son image et qu’on ne se lasse pas de cette licence, Star Wars nous revient encore une fois en force pour nous offrir un spin-off percutant en fin d’année, avec le film Rogue One.
A Star Wars story ou comment faire un film en partant d’une phrase
Rogue One, c’est un peu le film que personne n’arrive à situer. De nombreuses fois, j’ai entendu : « Mais ça se passe à quel moment ?« , « Ca n’a rien à voir avec le 7 alors ?« , « Attends mais c’est avant ou après ?« … En gros, simplement pour replacer les choses dans leur contexte, Rogue One est une histoire à part entière dont on a vaguement entendu parler dans Star Wars : A New Hope. Dans le texte d’introduction de ce dernier, on apprend qu’un groupe de rebelles s’est sacrifié pour récupérer les plans permettant de détruire l’arme ultime de Dark Vador, l’Étoile de la Mort. Et bien, Rogue One va mettre des images sur cette phrase et offrir une nouvelle vie à ses hommes et ses femmes ayant voulu sauver la galaxie.
Au coeur de la guerre
L’intelligence de Rogue One, c’est de faire du Star Wars s’en vraiment l’être. Casser les codes tout en gardant l’essence, et c’est probablement pour ça que le film fonctionne bien. Probablement que les puristes ne verront pas ça d’un bon oeil, mais ça fait du bien un peu de vent neuf. Tout évolue, ce serait dommage de rester bloquer dans les années 70 quand-même.
Et justement, je trouve que ça fait du bien pour une fois de se retrouver au coeur de cette guerre des étoiles. Il n’est plus seulement question de qui est méchant et qui est gentil. Plus adulte, plus sombre et plus dramatique, on aurait presque du mal à croire que Disney est aussi derrière tout ça. La lutte ne concerne plus que quelques élus, on la sent proche du peuple et cette rébellion prend tout son sens, je trouve.
Les combats sont aussi spectaculaires en orbite que sur terre, et même si le groupe de personnages principaux ne fédère pas dans sa justesse et aurait mérité un poil plus d’écriture pour certains, on se laisse facilement porter par leur volonté de fer.
Un peu plus près des étoiles
Le casting est très intéressant, et la bande-annonce laissait présager des personnages très charismatiques et tranchants comme Jyn Erso (Felicity Jones). Dommage que le montage soit passé par là, j’attendais avec hâte certaines répliques qui ne sont jamais venues. Mais je me suis tout de même laissée porter par le tout. A côté de ça, c’était plaisant, l’espace d’un instant, de voir de nouvelles têtes, comme le capitaine Cassian Andor (Diego Luna), Galen Erso (Mads Mikkelsen), ou encore le droid K-2SO. Des personnages que l’on ne connaissaient pas et qui n’ont pas de liens avec les protagonistes habituels des Star Wars. Cela rend d’autant plus intéressants les moments de fan service, au milieu de ce climat belliqueux.
En tout cas, le film m’a vraiment plus malgré quelques petites longueurs et des moments où j’étais perdue dans tout ce qu’il se passait à l’écran. Il s’inscrit parfaitement dans la lignée de la saga. Un véritable épisode à part entière pour moi et non pas qu’un simple « spin-off ».
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