Aujourd’hui, petit zoom sur le jeu Star Wars Jedi: Fallen Order. Sa sortie chez Electronic Arts date maintenant d’il y a un peu plus d’un an. Et en toute franchise, Fallen Order peut être assimilé à des montagnes russes émotionnelles.
J’ai toujours été plus ou moins réticent quant aux jeux estampillés « Star Wars ». Mon attente étant souvent grande et les jeux solos plutôt rares (sans parler des LEGO Star Wars). Le dernier jeu solo datant d’il y a 10 ans, autant dire que Fallen Order (et le studio Respawn Entertainment) avait une grosse pression sur les épaules.
Qui sommes-nous et où allons-nous ?
Notre histoire commence en tant que Cal Kestis, sur Bracca, où l’on se retrouve comme ferrailleur sans plus d’informations. Suite à un événement qui nous ferra débuter ce périple (je vous passe volontairement les détails pour éviter les spoils), on embarquera sur le Stinger Mantis avec pour compagnons Cere et Greez. Plus tard, on apprendra que cette aventure se situe quelques années après la grande purge de l’ordre 66 (suivant les faits de l’épisode 3).
Maintenant que l’introduction est faite, soyons francs. Notre avatar Cal a l’envergure et le charisme généré aléatoirement par un programme lambda des années 90. Ce héros est bien trop lisse et trop lambda pour une saga de ce genre. Il a un visage commun et n’est franchement pas badass. Je pense qu’il y a clairement eu un problème de casting (désolé pour Cameron Monaghan qui prête ses traits au héros).
Heureusement, Il y a tout de même certains points positifs qui arrivent à rehausser la teneur du jeu. Le monde et l’histoire étant surement les éléments les plus forts de Jedi: Fallen Order. Puis aussi apprendre les origines de Cal, suivre son parcours et re-découvrir les Jedi avec lui.
Tout est dans l’ambivalence…
…comme l’histoire des Jedi et des Sith.
D’un point de vue technique, le jeu est assez agréable dans son level design. Il est possible de parcourir plusieurs mondes bien distincts les uns des autres. Cela rend chaque planète unique dans son design, puisque chacune possède son propre microcosme. Le soucis reste la redondance des ennemis qui, au final, sont pratiquement toujours les mêmes.
Côté combats, ça pêche pas mal. Ils sont souvent brouillons. Les déplacements sont parfois erratiques et rendent certaines phases très énervantes. Par chance pour moi, les bons cotés sont suffisamment nombreux pour équilibrer le tout. Déjà rien que pour le grand final qui est assez ouf. Je peux dire que j’ai aimé faire ce jeu, assez même pour l’avoir platiné.
Lorsque j’ai commencé à jouer, j’ai eu peur de l’intégration de la force dans les combats. Au final, ce n’est pas ça qui a le plus posé de problèmes. C’est vraiment toute la gestion « parade » et « esquive » qui pour moi auront été du début à la fin. Rendant le jeu compliqué à assimiler. Toujours un temps d’avance ou de retard. Du coup sur certains combats, j’avoue que j’y ai perdu plus d’une fois mon sang froid.
J’ai vraiment trouvé un charme à ce jeu. Souvent joli, avec pleins de coins et recoins à visiter. Et puis énormément de choses à scanner pour comprendre un peu plus l’histoire. Toujours suivi par BD-1 qui sera votre fidèle compagnon dans cette épopée et qui tel un Jedi, évoluera avec vous tout au long de cette aventure.
En développant de nouvelles capacités, il vous permettra de progresser plus loin dans les niveaux. Mais aussi de pirater certains ennemis pour vous aider dans les combats.
Devenez un Jedi
Au départ, je n’attendais pas grand-chose de ce Star Wars Jedi: Fallen Order. J’en avais même un petit peu peur suivant certains retours que j’avais lus.
C’est vrai, le jeu est parfois à la ramasse techniquement ou mal optimisée. Ses textures ont du mal à s’afficher. Plusieurs fois, on peut rester bloqué entre des niveaux et se retrouver forcé à devoir relancer la console. Les combats sont parfois difficiles à appréhender et brouillons…mais au final comme je le disais au début tout ça est contrebalancé par un level design très cool, une histoire riche et plein de petits moments de puissance au sabre laser.
En parlant de sabre laser, j’ai oublié la partie customisation. Tout simplement parce que personnellement ça ne m’a absolument pas touché. J’avoue que l’idée de pouvoir créer son sabre laser entièrement (jusqu’à la couleur de son faisceau) est plutôt cool, mais ça n’apporte strictement rien. Tout comme la personnalisation esthétique de Cal, BD-1 et du Mantis (oui oui le vaisseau). Ce ne sont que des compléments de couleur. Donc on oublie très rapidement.
Finalement, je l’ai dit plus haut : tout est dans l’ambivalence comme pour la Force.
Est-ce que c’est ça donne un certain cachet au jeu, je n’en ai aucune idée. Mais j’espère qu’une suite est prévue par Respawn et qu’elle sortira vite sur PS5 ou XSX en utilisant toute la puissance de ces nouvelles consoles. Et que ça leur permettra peut-être de peaufiner les petits défauts rencontrés.
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