J’étais encore en Thaïlande quand Knack 2 est sorti. C’était au mois de septembre, ça remonte maintenant. Le temps de rattraper mon retard sur d’autres jeux, j’ai fini ce dernier il y a de ça quelques semaines. Knack faisait partie du line-up de la PS4, mais j’avais mis très longtemps avant de me lancer dans l’aventure. Si les humains du jeu avaient eu du mal à me séduire, le personnage de Knack, quant à lui, m’avait conquise. Loin d’être parfaite, ma première aventure m’avait tout de même bien plu, j’étais donc vraiment curieuse de voir ce que nous réservait cette suite.
Le double pouvoir des reliques
Avec Knack, il est toujours question de sauver le monde, et dans cette nouvelle histoire, on se rend compte que l’humanité est encore une fois menacée et que notre héros aura un rôle majeur dans tout ça. Se situant quelques années après les événements du premier jeu, on se retrouve directement plonger dans un conflit nous opposant à des robots géants dont le but est de détruire notre ville. Rapidement, on se familiarise à nouveau avec toutes les commandes qui rendent agréable le maniement de Knack. Grandir grâce aux caisses de reliques, cumuler des cristaux, rétrécir pour se glisser dans les conduits étroits et surtout user des pieds et des poings pour venir à bouts des ennemis. Toujours très fluide, on ne se sent pas perdus dans ce nouvel univers au terrain très familier.
En plus de quelques nouveaux pouvoirs et combos bien sympas, la plus grande nouveauté du jeu réside dans son système coopératif. Maintenant, l’aventure peut se faire entièrement à deux, en local. Connectez une deuxième manette et rejoignez la partie à n’importe quel instant. C’est probablement le plus grand intérêt que j’ai trouvé au jeu, car le mode solo finit par devenir rapidement répétitif. Souvent les puzzles ou le plateforming ne sont pas très complexe. Avoir un double Knack à nos côtés rend donc la partie plus rigolote, bien que plus chaotique. Surtout quand la caméra fait des siennes.
Des hauts et des bas
Si Knack II souffre quelque peu d’un style très linéaire et répétitif, il n’en est pas moins fun à faire. J’ai enchainé plutôt rapidement le jeu, qui sous forme de flashback, nous fait revivre les événements qui mèneront à l’attaque gigantesque de la ville d’Oasis du début. Quelques rebondissements viennent rythmés l’histoire, sans vraiment surprendre, mais le fun réside surtout dans les combats. A chaque matière (glace, métal, bois,…) correspond une série de combos, d’attaques ou d’actions particulières. Jongler entre elles est divertissant, d’autant plus que Knack 2 nous fait voyager dans différents milieux pour débloquer nos nouvelles compétences (forêts tropicales, mines de diamants, usines technologiques ou encore déserts arides…). Ce qui a au moins le mérite d’animer l’aventure. On sent la même volonté du côté des QTE venant s’ajouter à certaines scènes de combats. J’aime bien ce genre d’interaction, même si je les trouvais plus accessoires qu’autre chose dans ce cas de figure.
Comptez une bonne dizaine d’heures pour finir le jeu et déboucher sur un new game + et de nouveaux modes de jeu pour finir les niveaux « contre-la-montre« . Je n’ai pas poussé le côté collection après la fin du jeu, mais les plus complétistes apprécieront peut-être ce type de rejouabilité.
Dans sa globalité, j’ai plutôt bien aimé Knack 2, même si je l’ai trouvé sans surprise et très classique pour une suite. Peu de prise de risques dans l’aventure, et au final, un mode coop’ très gadget. A deux, ce n’est pas forcement mieux, mais simplement encore plus rapide à faire. Car justement, le jeu a l’avantage de s’enchainer très rapidement, et sans difficulté particulière.
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