Après le flop du fim en 2007, il fallait bien que Hitman, le tueur à gages le plus célèbre du jeu vidéo revienne sur les écrans de cinéma, pour redorer son blason. Alors cette fois-ci qu’en est-il ? Vaut-il la peine d’un déplacement en salle obscure ? Voici mon avis sur le film sorti au cinéma, ce mercredi !
Une sombre histoire de génétique
Clone génétiquement modifié pour être le tueur Parfait, n’éprouvant aucune douleur ni remords, l’Agent 47 est une véritable machine à tuer. Son dernier contrat vise une multinationale dont le but est de remettre en route le programme ayant donné naissance aux Agents, mais pour cela, il lui faudra d’abord retrouver le scientifique à l’origine de tout ça : le Dr Litvenko. Seule, Katia, une jeune femme étrange et solitaire semble posséder les informations nécessaires concernant le lieu où se cache depuis des années, Litvenko. Débute alors une course poursuite à folle allure pour éviter de déverser des milliers de clones tueurs sur le monde.
Evitons les comparaisons
Encore une fois, on retrouve un Agent 47, cette fois sous les traits de Rupert Friend (Homeland), aux antipodes de ce que propose le jeu qu’affectionnent les gamers. A la trappe, la discrétion et de l’infiltration ! Certes, 47 arrive à se faufiler là où il faut, quand il faut, avec des litres de sang dans sa trainée, mais sans l’art et la manière d’un tueur furtif, habitué à oeuvrer dans l’ombre. Mais est-ce que c’est réellement dérangeant ? Le film est surtout porté sur l’action. Vous serez donc servis de ce côté-là : explosions, courses poursuites, tirs, combats rapprochés… Les bases d’un bon film d’action sont présentes, et ça fonctionne plutôt bien au final, sans transcender le genre, mais ça marche. On regrettera peut-être le manque de « chorégraphie » durant les combats (même si certains moments sont pas mal!) et le fil « psychologique » sur les questionnements moraux et l’humanisation de l’Agent 47 qui sapent quelque peu le ton donné par l’action.
Sylar sort de ce corps
En gros, il ne faut pas non plus s’attendre à un film de foufou. Il est visuellement très bien, plongeant le spectateur au coeur de l’action et offrira un bon spectacle à qui sera venu pour voir ça. Pas besoin de cogiter et de réfléchir, ce n’est clairement pas fait pour ça. D’ailleurs, le scénario est parfois un peu trop obvious, selon moi, en mettant l’accent sur des éléments évidents. Pour ceux qui apprécient Zachary Quinto dans son rôle de Sylar, et bien on croirait presque revivre certains épisodes de Heroes. Est-ce un bien, est-ce un mal ? Personnellement, j’attendais un peu mieux de la part de cet acteur. Oubliez par contre l’idée de ressortir de la salle avec l’impression d’avoir vu un grand film et encore moins d’avoir assisté à la renaissance de Hitman. Du coup, à choisir, optez peut-être plus pour Mission Impossible : Rogue Nation
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