Ne me jetez pas de cailloux, mais je n’ai jamais joué à MediEvil de ma vie. Je connaissais de nom et vite fait de loin, mais je n’y avais jamais touché. On parle tout de même d’un jeu qui a près de 20 ans, donc bon. Le remaster sorti dernièrement sur PS4 était donc l’occasion parfaite pour moi de me lancer dans la partie. En plus n’ayant aucun élément de comparaison, c’est comme s’il s’agissait d’un nouveau jeu pour moi.
Un réveil d’outretombe
MediEvil débute sur une longue introduction, nous expliquant l’histoire de Gallowmere et de sa fameuse bataille. Il y a 100 ans, un terrible sorcier du nom de Zarok voulait s’emparé du royaume. Par chance, ses plans furent déjoués mais voila qu’il semble refaire surface en envoutant non seulement les créatures vivantes, mais aussi en ramenant à la vie toutes les âmes ayant péris dans la bataille ancestrale. Parmi celles-ci, Sir Daniel Fortesque. Brave chevalier, mais un brin trop couard. Et c’est à vous donc qu’incombera la lourde tâche de venir à bout de Zarok et son armée des morts-vivants.
Un univers sombre mais délirant
Ce qui m’a tout de suite plus dans MediEvil, c’est son univers à la fois très coloré et cartoonesque mais aussi lugubre et horrifique. Sans pour autant faire peur, on combat des monstres, on traverses des cimetières et on frôle la mort à chaque coin de tombe. Mais le tout est empreint d’un certain humour qui ne sera pas sans rappeler les oeuvres de Terry Pratchett ou de Tim Burton. On se laisse rapidement prendre dans ce jeu d’action-aventure, d’autant plus qu’il ne faut pas de skill particulier pour progresser à travers la vingtaine de niveaux que MediEvil propose. A coup d’arbalète, d’épée ou même de bras démembré, Sir Daniel se fera un plaisir de vous servir, en tentant de ne pas prendre ses os à son cou face à certains boss.
Il faudra compter une bonne dizaine d’heures pour venir à bout de votre quête héroïque, en sachant qu’il sera nécessaire revenir dans les niveaux, afin de les compléter et débloquer de précieux items. Comme le Calice des âmes, qui se débloque en résolvant des mini-puzzle et en nettoyant entièrement une zone.
L’avancée se fait assez tranquillement au début mais au fur et à mesure, les ennemis se font de plus en plus pernicieux. Malheureusement, quand la caméra devient capricieuse et qu’on sent que les développeurs ont voulu garder certains bugs d’origine, le plaisir en prend un coup.
Malgré cela, MediEvil est un jeu fun et plaisant qui pourra séduire les anciens fans, comme les plus récents. Comme je vous l’ai dit au début, je n’ai aucun comparatif par rapport à l’original, mis à part les commentaires de mes potes. Pour moi, c’était donc un bon kiff et une chouette découverte.
MediEvil est disponible sur PS4 à 29,99€.
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