Si vous m’avez un peu suivie sur les réseaux le week-end dernier, vous avez sans doute vu que j’ai terminé à 100% un petit jeu disponible depuis novembre sur le PlayStation Store. Il s’agit de Never Alone (ou Kisima Ingitchuna en inuit), un conte enneigé où il est question d’amitié, de survie et de courage.
Bravez les neiges de l’Artique
Never Alone est un jeu indépendant développé par le studio Upper One Game, il met en scène un conte des autochtones d’Alaska : l’histoire de Kunuuksaayuka. Raconté en langue iñupiaq, au rythme de la voix d’un maitre-conteur, on découvre le récit d’une petite fille nommée Nuna et d’un renard polaire, qui lui prêtera son aide dans sa quête pour trouver l’origine des tempêtes qui ravagent son village. Réalisé en collaboration avec la communauté nord-amérindienne d’Alaska, le jeu est truffé de notions culturelles qui nous sont souvent inconnues, ici en Europe.
Combinez vos forces
Il s’agit principalement d’un jeu de plateforme, basé sur la réflexion et les puzzles, mais son petit plus réside dans son gameplay. En effet, il est possible d’incarner Nuna mais aussi le renard. On peut passer de l’un à l’autre à tout moment afin de profiter des capacités propres à chacun des personnages. D’ailleurs, il faudra les faire collaborer plus d’une fois pour surmonter les nombreux obstacles parsemés sur leur chemin. Nuna sera capable d’utiliser ses bolas, tandis que le renard pourra faire appel aux esprits pour qu’ils viennent les aider. Ce côté collaboratif pourra même être exploité par un deuxième joueur. Au-delà du jeu, Never Alone permet surtout de découvrir un univers inconnu, parmi les glaces éternelles et les aurores boréales. A travers 24 mini-clip vidéos, la communauté iñupiaq nous partage sa culture et sa vision de la vie, avec beaucoup de sagesse et d’émotion.
Découvrez un joli conte
En 8 chapitres qui demanderont parfois un certain tour de main avant de comprendre ce qu’il faut faire, vous aurez l’occasion de traverser des contrées froides et hostiles (village côtier, toundra, banquise ou fôret) mais aussi de rencontrer des personnages du folklore local, comme les petites gens ou l’homme-blizzard. Personnellement, c’est ce qui m’a plu et attiré dans ce jeu. Never Alone est plutôt court (comptez 4 à 5h pour le terminer), donc ne vous attendez pas vraiment à beaucoup d’action (il s’agit surtout de petits puzzles), mais il y a un vrai désir de « faire découvrir » et d’apprentissage dans ce jeu. C’est assez peu fréquent et ça mérite d’être salué. Petit bémol par contre côté gameplay qui est assez prévisible, et côté maniabilité qui se révèle plutôt imprécise. Sinon, vous l’aurez compris avec l’intro : il n’y a pas de Trophée Platine sur Never Alone, mais un 100% plutôt facile à obtenir.
Never Alone est donc un titre court mais plutôt sympa, bercé de challenge et d’amitié. S’il vous prend l’envie d’en découvrir un peu plus sur l’univers froid de l’Articque, le jeu est disponible sur PS4 à 14,99€ (mais aussi sur PC et XBox One).
C’est marrant on l’a acheté sur Steam, et on souhaite le faire en coop (on attend d’avoir une seconde manette pour pouvoir y jouer sur le PC :/ ). Ce qui nous a plu c’est qu’il a l’air très très chouette, et les coop en général, je suis fan !
Du coup tu me donnes encore plus envie d’y jouer !
J’ai rarement fait de la coop sur des jeux comme ça (genre Brothers ou Child of Light), mais plutôt sur des jeux du type Little Big Planet, car le rôle du compagnon me parait assez limité.
Brothers peut se jouer en coop? Je l’ai fait mais solo…
Oh, Rayman origins est vraiment sympa à deux !
Honte à moi, en effet, c’est un pseudo coop. Je l’ai fait seule aussi, mais j’étais convaincue qu’il pouvait se faire à deux ^^
Bon ben chose faite on l’a fait hier soir ! environ 2h30. C’est très beau et sympa, mais malheureusement un peu court, et pas très compliqué (en tout cas à 2 joueurs c’était vraiment simple, sauf morts idiotes!).. On reste un peu sur notre faim donc.
Et finalement, ton ressenti confirme un peu ce que j’imaginais. Le joueur qui incarne le renard risque de s’ennuyer un peu, par rapport à l’autre. Le jeu en devient aussi beaucoup plus simple puisqu’il ne faut plus jongler d’un perso à l’autre.
Le renard s’amuse dans la première partie (c’était moi), mais beaucoup moins dans la seconde, et je suis d’accord, en solo cela devait être vraiment plus intéressant !