Parmi les jeux auxquels j’ai joué dernièrement, il y a Night Call. Au début, je ne voulais pas trop m’y mettre car cela impliquait d’y jouer sur Steam et j’avais peur que ça ne tourne pas sur mon Macbook. Puis, comme il me tentait vraiment beaucoup, j’ai tout de même essayé pour voir ce que ça allait donner. Et Night Call m’a complètement fasciné.
Confessions d’un taxi en détresse
Night Call est un jeu français, créé par le studio Monkey Moon. Il se déroule de nos jours, à Paris et on y incarne un chauffeur de taxi, témoin d’une scène de crime durant son service. Il y gagnera une blessure par balle et un coma. Une fois remis sur pieds, il décide de reprendre le cours de sa vie et de se remettre au boulot.
C’est à cet instant qu’on est approché par une inspectrice de police. Elle nous fait comprendre que la seule solution pour qu’elle nous laisse tranquille, c’est de collaborer pour trouver l’identité de notre agresseur, qui s’avère être un illustre tueur en série. Une semaine pour boucler l’affaire, sinon elle nous annonce qu’elle dévoilera à la police certaines informations qui risquent de nous coûter gros.
Nos nuits seront donc désormais partagées entre la résolution de cette enquête et le fait de gérer notre job pour payer nos factures. Le grand bal des courses de taxi commence alors. On choisit nos courses, on écoute les histoires et confessions des clients sur notre siège arrière. Et avec un peu de chance, on pourra collecter des informations « cruciales » pour notre enquête.
L.A Noire version Paris
J’ai beaucoup aimé l’expérience. Il s’agit essentiellement d’un jeu narratif, en noir et blanc, avec un style graphique assez marqué. Après avoir choisi nos courses, on discute (ou pas) avec les clients qui nous raconteront (ou pas) leurs histoires ou leurs expériences. Ca tient presque de la thérapie pour certains et c’est très intéressant je trouve. Comme par exemple, l’étrange discussion que l’on peut avoir avec un client japonais. Aucun des deux personnages ne comprend ce que l’autre raconte et c’est pourtant assez fort.
L’autre côté surprenant était le fait de devoir jongler entre notre mission « secrète » et notre vrai travail. Réussi à gérer le temps durant nos services de nuit pour pouvoir faire le nécessaire. Parfois l’enquête prenait le pas sur le reste en mettant en péril nos finances et il fallait rectifier le tir la nuit suivante… On commence à choisir des courses plus longues, ou à tenir une véritable conversation pour espérer recevoir un pourboire plus grand.
Chaque client est différent. Avec son histoire, parfois légère, parfois difficile et on se prend rapidement au jeu de l’écoute. C’est cette partie narrative qui m’a vraiment beaucoup plu.
Une certaine rejouabilité
Sans avoir besoin de faire des sessions trop longues, le jeu se découpe en « nuits », ce qui nous permet tout de même de faire des pauses dans l’histoire. J’ai du jouer 5 heures sur mon premier run et je ne l’ai pas vu passer. L’ambiance de cet habitacle et le doux ronronnement du moteur du taxi m’a envouté. Mes passagers étaient parfois perchés, mais attachants. Si bien qu’il en devient facile de faire la conversation et on se met à pester sur la brièveté de nos nuits.
Nos choix n’ont pas toujours une grande influence sur l’histoire, mais Night Call semble pouvoir se rejouer facilement. D’autant plus qu’il existe plusieurs enquêtes.
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