On l’aura attendu ce Stray ! Annoncé en 2020 avec le line-up de la PS5, il aura fallu attendre près de 2 ans pour voir le jeu arriver sur nos consoles. Développé par le studio BlueTwelve et édité par Annapurna Interactive notamment, cette aventure féline me faisait de l’oeil depuis longtemps. Et comme je n’étais plus à ça près, j’ai du attendre encore quelques mois avant d’y jouer. Voila enfin venu le temps d’en parler ensemble !
Une aventure de survie et un monde en ruines
Avouons-le, dès qu’on a su qu’il était question d’incarner un chat errant dans une ville aux allures cyberpunk, tout le monde s’est enflammé. Bon, peut-être pas les grincheux, mais de mon côté, la hype était grande. Par chance, elle n’est pas redescendue.
Côté histoire, tout n’est pas très clair d’emblée. A travers les yeux d’un chat (errant = stray en anglais), nous allons parcourir les dédales d’une ville oubliée où tous les humains semblent avoir été remplacés par des robots humanoïdes.
Entre ruines et bâtiments aux néons ultra-lumineux, le terrain de jeu parait immense pour un tout petit être. On grimpe, on saute, on se faufile, mais surtout il faut trouver tout type de stratagèmes pour avancer dans des quêtes. Surtout quand on a des pattes à la place des mains, et que miauler est un de nos seuls atouts, avec notre petite taille et notre vélocité. Agilité est le maitre-mot !
Où sont passés les humains ?
L’univers post-apocalyptique de « Stray » est fascinant. Sans trop en dévoiler, le cœur de l’histoire réside dans la quête de notre héros à quatre pattes pour retrouver sa famille, tout en découvrant les mystères de cette ville cybernétique.
L’interaction avec les robots, les découvertes des notes laissées par les humains et les cinématiques sublimes font de Stray une aventure narrative plutôt touchante.
Côté performance, on sent que la nouvelle génération de console est passée par-là. Et le jeu en exploite bien les capacités. Reflets, jeux de lumières et de textures, flaques d’eau … Un beau cocktail pour ce jeu qui était finalement très attendu.
Une belle escapade
Pour venir à bout de votre errance (ou de votre balade, à vous d’en décider), il faudra compter entre 10 et 15 heures de jeu. Je trouve que l’aventure était bien dosée, sans tirer en longueurs. On apprécie l’histoire et le gameplay, sans que ça devienne redondant. Pour ma part, je n’ai pas refait un run (malgré le platine à la clé), plus par manque de temps que d’envie. Mais le jeu peut se permettre une certaine rejouabilité. Ne serait-ce que pour percer les secrets et mystères qu’on aurait manqués.
En résumé, Stray est une belle aventure, autant visuellement qu’au niveau de son jeu. Ca change un peu de ce qu’on peut connaitre, ce qui rend le jeu intéressant et rafraichissant. A ne louper sous aucun prétexte !
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