Ce week-end, entre deux sessions de Red Dead Redemption 2 et Pokemon Let’s Go, j’ai poursuivi ma route vers mon petit trophée platine du jeu Punch Line. Du coup, j’ai trouvé l’occasion parfaite pour vous parler de ce visual novel sur PS4. Allez, c’est parti !
Fantômes et petites culottes
Dans Punch Line, on incarne Yuta, un adolescent plutôt quelconque. Un jour, alors que vous êtes en excursion, votre bus scolaire se fait détourner par des terroristes et votre avenir ainsi que celui de vos camarades, est menacé. Mais alors que vos yeux tombent soudainement sur la petite culotte d’une amie, vous développez un pouvoir presque surnaturel qui vous permet de sauver la situation. Manque de bol, cela provoque aussi en vous une sorte de dédoublement qui vous expulse de votre corps et vous transforme en fantôme…
Quoi ? Ah oui, je ne vous l’avais pas dit mais l’histoire est complètement barrée ! Vous voila donc coincé dans votre corps astral, aidé par un petit chat fantôme qui vous aidera à surmonter cet état et achever votre but : sauver le monde en empêchant la Terre d’exploser.
Ferme les yeux, petit pervers !
Comme tout visual novel, Punch Line est très prolixe et propose des phases de tutoriel assez longues. En effet, en tant que fantôme vous ne pourrez interagir avec les autres personnages du jeu. Ainsi il faudra user et abuser de « tricks » pour communiquer depuis l’au-delà et récupérer votre corps d’origine. Pour ce faire, il faudra jouer des tours à vos colocataires, hanter les chambres, piéger les objets et devenir un véritable esprit farceur.
Mais attention, quelques fois, en fonction de vos déplacements, vos yeux se poseront inévitablement sur les petites culottes de vos camarades et si vous ne faites pas attention à votre jauge d’excitation, et bien… cela entrain la fin du monde. Oui, rien que ça !
Un animé en jeu vidéo
Si j’ai bien aimé le côté complètement tordu du jeu durant les premiers chapitres, il faut dire que Punch Line s’essouffle rapidement vu le côté très répétitif du gameplay. Construit comme l’animé dont le jeu est issu, Punch Line propose un générique de début et de fin à chaque épisode. Autant vous dire qu’après 21 épisodes, on en a marre. Heureusement, quelques paramètres plus tard, il est au moins possible d’accélérer certains passages, mais ce n’est pas non plus ce qu’il y a de mieux à faire quand on veut profiter d’une histoire, aussi louche soit elle.
Alors, côté humour grivois, on a tous les ingrédients pour quelques moments rigolos, mais pour le reste, je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce visual novel. Par contre, il m’aurait au moins donner envie de découvrir l’animé qui lui est associé. Et ça c’est pas mal.
Autre petite note, si vous m’avez lue jusqu’ici : le jeu (voix japonaise) n’a pas été traduit en français et tous les sous-titres/les interfaces sont en anglais.
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.