En novembre est sorti le dernier film d’après l’oeuvre de J.K. Rowling, Les Animaux Fantastiques (ou Fantastic Beasts and Where to Find Them, dans son titre d’origine). Après le succès de la saga Harry Potter, et de sa pièce The Cursed Child, le public avait hâte de revoir des aventures enchantées sur grand écran. Et pour le coup, nous voila servis. Vu en avant-première dans des conditions pourtant pas des plus optimales, je vous reviens aujourd’hui pour vous parler de ce film fantastique empreint de magie.
Les aventures de Norbert Dragonneau
Une suite pour Harry Potter ? Un prequel ? Et bien, en vérité, Les aventures de Norbert Dragonneau est un livre qu’ont étudié et lu nos élèves préférés de Poudlard. Petit manuel qui sert de Bestiaire, l’oeuvre s’inscrit dans l’univers étendu de la saga. Mais pour en faire une véritable histoire, un scénario adapté au cinéma a été écrit par J.K. Rowling. De là est né, Les Animaux Fantastiques. Initialement prévu en 3 films, la saga sera finalement découpée en 5 parties, comme l’a annoncé J.K. Rowling. En espérant que ça ne s’essouffle pas, mais tout d’abord, de quoi parle cette première partie ?
En 1926, le monde des sorciers et sorcières était bien différent de ce que l’on a connu avec Harry Potter. L’ère de la terreur avec Voldemort n’est pas encore venue mais le danger rôde. Tapi dans l’ombre. Le sorcier Grindelwald a fait des ravages en Europe, si bien que le reste du Monde panique, surtout à New York où des groupuscules de fanatiques non-maj (les Moldus américains) veulent bannir l’usage de la magie. Pour « Newt » Scamander (avouons-le, son nom en VO est bien mieux qu’en français), New York est la dernière escale de son périple à travers le monde pour répertorier son fantastique bestiaire de créatures magiques. Mais les choses vont légèrement se corser lorsqu’il se rendra compte qu’ici aux États-Unis, les créatures sont interdites. Et que Jacob Kowalski, un Non-Maj quelque peu maladroit libérera accidentellement quelques-unes de ses trouvailles animalesques…
Plus sombre qu’il n’y parait
Inutile de faire durer le suspense plus longtemps, je vous le dis : j’ai vraiment beaucoup aimé le film. En même temps, j’adore l’univers, alors ce n’était pas difficile d’être conquis. Toutefois, j’ai eu plusieurs retours d’amis très fans d’Harry Potter n’ayant pas été séduits par cette nouvelle oeuvre. Personnellement, j’ai trouvé les clins d’oeil à la sage d’origine très chouettes. Certes, l’histoire se passe 60 ans avant tout ce que nous connaissions d’Harry Potter et se déroule sur un autre continent, qui plus est, mais cela n’empêche pas un peu de fan service bien pensé.
Si le film s’impose comme le divertissement familial fantasy de cet hiver, Les Animaux Fantastiques n’en reste pas moins un film plutôt sombre, à l’instar des derniers Harry Potter. Je pense que c’est aussi du au fait que des personnages adultes sont mis en scène. L’approche est donc un peu différente, et ce n’est pas plus mal. Je trouve que ce nouveau souffle fait le plus grand bien à l’univers. Après avoir grandi avec Harry, je suis heureuse de poursuivre l’aventure en tant qu’adulte.
Plus mature, plus sombre, plus torturé donc, mais toujours aussi haut en couleur et empli d’humour à la touche british (oui car n’oublions pas que Newt est anglais !). Visuellement, je l’ai trouvé éclatant, et pourtant comme je vous le disais en introduction, je ne l’ai pas vu dans les meilleures conditions qui soient (projection dans une salle de théâtre, en balcon latéral, bonjour le torticolis). De beaux panneaux issus de l’imaginaire foisonnant de J.K. Rowling et David Yates. Un vrai plaisir pour le yeux, si bien que j’aurais voulu voir bien plus de ces créatures, comme nous le promet le titre (« and where to find them« ).
Un casting diversifié
Plus je vois Eddie Redmayne à l’écran, c’est lui qui campe le rôle de Newt, et plus je l’apprécie. Ses talents d’acteur ne sont plus à prouver. Surtout avec des films comme Danish girl et Une merveilleuse histoire de Temps à son actif. Mais il est plutôt touchant dans son rôle de magizoologiste un peu à la marge. Mon autre coup de coeur va à Ezra Miller, malgré sa coupe de moine peu flatteuse. Puis, j’ai beaucoup aimé revoir à l’écran Colin Farrel. J’ai trouvé le casting plutôt diversifié (malgré un gros bémol sur la fin, mais je ne dirais rien de plus), et c’est une bonne chose. Reste à voir ce que nous réserve la suite des Animaux Fantastiques.
Une époque, autre continent ? De nouveaux personnages ? Je l’espère de tout coeur.
Ahhh voilà j’ai envie de le revoir ^^
En grande fan d’Harry Potter je suis sortie de la salle des étoiles dans les yeux, et j’attend impatiemment la suite!