Après avoir passé de très nombreuses heures sur Yakuza Like a Dragon, il me fallait un jeu plus léger et moins intense surtout. Je me suis donc naturellement tournée vers The Sojourn qui était là, installé sur la console et n’attendait plus que j’entre dans la lumière. C’est d’ailleurs là toute la thématique de ce jeu indépendant, sorti en juillet 2020 et développé par le studio néerlandais Iceberg Interactive.
Une quête visionnaire
Le jeu s’ouvre sur une crypte en ruine dans laquelle on s’éveille. Une sphère de lumière pointe devant nos yeux embrumés et nous invite à la suivre à travers ce dédale de pierres. Un monde abandonné s’offre à nous et seul, mais accompagné des nos souvenirs, on va essayer de décrypter les mystères qui nous entourent.
Rapidement, on comprend qu’il va falloir libérer les sphères de lumière qui ont été emprisonnées dans les portails. A base d’énigmes à résoudre en pivotant des miroirs, en jouant de la harpe ou en traversant des portes de ténèbres, The Sojourn semble plutôt simple aux premiers abords. Cependant les énigmes n’auront de cesse d’évoluer pour se complexifier d’avantage. Ce qui n’est pas plus mal, sinon on finirait pas s’ennuyer.
Chaque chapitre de notre périple (il y en a 4 en tout) apportera de nouvelles mécaniques au jeu et c’est assez plaisant de se creuser la tête pour venir à bout des niveaux.
D’autant plus qu’on trouvera dans les niveaux, des parchemins à collecter qui ne manqueront pas de dispenser leur sagesse sur la vie et sur le monde.
Aussi, des visions du passé viendront se matérialiser sous nos yeux pour tenter d’expliquer quelque peu l’histoire derrière cette quête qu’on aime définir « initiatique ».
Lumineux et minimaliste
The Sojourn s’encombre ainsi de peu de choses. Bien que le jeu soit très agréable au son et au visuel, il ne cherche pas l’effet wow.
La morale qui se cache dans l’aventure est plutôt métaphysique, conceptuelle et philosophique. Il n’y a personne pour nous expliquer de quoi il en retourne et peut-être pour cause : se faire sa propre idée sur les choses ou les gens qui nous entourent.
Avec la Lumière pour guider nos pas, on tâtonne, on essaie, on tombe et on se relève au grès des puzzles qui finalement sont tout l’enjeu de ce titre.
Je ne suis pas sûre que The Sojourn m’aura donné toutes les réponses aux questions existentielles de l’univers, mais il aura eu le mérite de me faire apprécier les deux ou trois heures passées dessus. Certaines énigmes sont clairement plus compliquées que d’autres et auront de quoi vous faire des cheveux gris (il sera parfois question de timing et de beaucoup de patience), mais au global, rien d’insurmontable. Et avec un joli trophée platine à la clé.
*Version PS4, jouée sur PS5
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