J’avais découvert le jeu The Wanderer: Frankenstein’s Creature lors de la Gamescom 2019. Je vous en avais très rapidement parlé suite à la démo que j’avais pu faire avec un membre de l’équipe La Belle Games. Déjà disponible sur mobile et ordinateur, cette aventure narrative me faisait vraiment de l’oeil, mais c’est sur Nintendo Switch que j’ai voulu me lancer.
Tableaux de vie
Il est parfois bien difficile d’appréhender le monde des hommes. C’est d’ailleurs ce que notre héros va expérimenter à ses dépends. S’inspirant et mettant en scène le récit de Mary Shelley, le jeu nous met dans la peau d’une créature amnésique et monstrueuse. Entre quête de soi et quête de sens, on navigue sur des fleuves d’aquarelles à la recherche de notre identité et d’une main tendue. Tel un enfant, il faut apprendre les bases, le langage et les conséquences à nos actions. Et quand le pinceau se pose pour tracer la suite de notre chemin, l’avenir peut devenir bien sombre ou bien radieux. The Wanderer : Frankenstein’s Creature explore les méandres de l’humanité à travers une narration poétique et émouvante.
Forger son destin
Explorer l’univers de The Wanderer : Frankenstein’s Creature est assez délicieux et captivant. Le jeu se présente sous forme de point’n’click. Alternant déplacements, puzzles, petites énigmes et dialogues, notre créature ayant oublié son passé, s’évertue à créer son futur. Simple et sans prise de tête, on savoure avant tout une aventure pleine de couleurs et de sons. Le tout se fait de manière intuitive et sans difficultés. On n’est pas vraiment là pour le challenge, mais plutôt pour la poésie de la situation et l’expérience presque sensorielle.
Une ambiance magnifique
A l’écran, le visuel nous chatouille la rétine pendant que les merveilleuses musiques d’Alex Burnett nous saisissent le coeur. Certains choix (binaires) nous laissent goûter à la liberté, annonçant plusieurs fins possibles, mais surtout des ambiances très différentes d’une expérience à l’autre. L’avantage, c’est que le jeu n’est pas très long. Il faut compter 1h30 maximum 2h pour le terminer. Du coup, on peut très bien refaire l’aventure plutôt rapidement, pour tantôt basculer vers le Bien ou le Mal. The Wanderer : Frankenstein’s Creature est un jeu qui m’a beaucoup plus. A la fois léger mais lourd de sens. Une belle expérience à laquelle se frotter pour tous les amateurs d’art, de jeu et de poésie.
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